L'encyclo des mécanos

Violence des mots - Mots de la violence

• Avec le Centre Social et Culturel Le Roseau •

T'es qui toi ? Tu te prends pour qui ?

Ils sont courageux ces jeunes gens d'Audenge, cinq filles et un garçon, élèves de 6°, 5° et 4° du collège Jean Verdier.

Ils écrivent et jouent deux mini-fictions afin de rendre compte des violences verbales souvent invisibles. Ils s'engagent, décrivent les actes de harcèlement et autres humiliations à répétition, avec des paroles fortes.

Un grand merci aux élèves, Clémence, Clémentine, Elisa, Emma, Jessica et Arthur,  ainsi qu'à Gwenael Deguille (du Roseau) qui les accompagne.

Images tournées et montées par Mercedes Sanz.

CONTEXTE

Le Centre Social et Culturel Le Roseau situé à Biganos, déplie son projet de territoire sur les communes d'Audenge, Mios et Biganos.

L'AMGC et le Roseau travaillent ensemble depuis 2015 dans le cadre du projet d'actions menées avec le Parc Naturel régional des Landes de gascogne.

Avec le collège Jean Verdier et la commune d'Audenge, ils fabriquent cet espace de parole "violence des mots - mots de la violence".

Des fictions pour mieux dénoncer la réalité

  « On se parle mal par habitude... »

Ces deux films entrent dans le vif du sujet. Ils se saisissent de la dureté des mots, réécrivent les situations quotidiennes, les transposent dans un espace sans aucune issue. Ils font entendre sans détour ce que violence verbale veut dire. 

Ci-après, un extrait du texte écrit avec les jeunes.

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Prendre la parole pour comprendre quelquechose à tout ça

«

L'empathie,

c'est se mettre à la place

de quelqu'un

et

comprendre ses émotions, ses sentiments,

sa souffrance...

  Quelques pistes de réflexion  

Corinne Méry, thérapeute familiale

Quand les mots frappent et blessent...

Corinne Méry accompagne des familles : des enfants, des ados et leurs parents. Elle travaille entre autre sur les violences entre jeunes. Elle apporte un regard éclairé sur ces films tournés à Audenge. Elle donne quelques pistes de compréhension.

«

Des situations de harcèlement durant l'enfance vont avoir un impact tout au long de la vie.

Il ne faut jamais minimiser.

Le seul critère, c'est la personne victime qui dit "ça me fait mal".

«

Tous les êtres humains naissent "équipés" du même capital d'empathie.

C'est notre rôle à nous, les adultes, d'aider les enfants à développer ce capital.

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